Printemps parisien
En tant que lectrice, le troisième trimestre universitaire en Grande-Bretagne me fait l'effet d'une blague. Premier trimestre, dix semaines ; deuxième trimestre, dix semaines ; troisième trimestre, trois semaines, lesquelles combinent examens écrits et oraux. Ces trois semaines d'examen sont intensives et redoutées par les étudiants (je sens la pression monter à la LSE, mes loulous paniquent tranquillement). Pourquoi tranquillement ? Parce qu'ils ont un mois (pardon, cinq semaines) de vacances/révisions entre le deuxième et le troisième trimestre. Qu'ils révisent ! Je file à Paris !
J'veux du soleil et des expos photos, des chocolats chauds en terrasse et des balades en bord de Seine, des potins en français et des glaces de chez Amorino, des bouquins lus au Jardin du Luxembourg et des brunchs dominicaux.
Et dans un registre sensiblement moins poétique, je veux passer à ma fac, histoire de remonter les bretelles de mes profs de M2. Parce que les "Ah, Mademoiselle B., j'allais justement vous contacter !" (alors que ça fait deux mois que j'envoie des mails et passe des coups de fil dans l'espoir de les joindre, un jour, peut-être), faut pas non plus me prendre pour une poire. Ca va chier des montres à gousset, on va remettre les pendules à l'heure.