"L'étincelle dans son regard est intacte, mais elle a comme un faux contact dans le sourire." (p.12)
Les lectures et les débats du prix littéraire de l'ENS appartenant désormais au passé (remise du prix le 11 mars), je me remets à lire pour moi. Je m'attaque moins aux bouquins qui me tentent qu'aux bouquins qu'on a pu me conseiller ces derniers mois et dont j'ai fait un joli petit tas "en attendant".
"Tu passes ton temps à réparer les gens, mais tu noies tes blessures dans l'alcool de tes propres larmes, pourquoi ?" (p.28)
"J'imagine un héros de la Rome antique, Cunnilingus. Il faut le répéter plusieurs fois Cu-ni-lin-guss, Cunnilingus, Cunnilingus. Quel mot fantastique !" (p.38)
"Ce prestidigitateur que certains disent de génie vient de me donner un cours de sorcellerie amoureuse pour m'avouer en fin de parcours que sa dernière potion lui a explosé à la gueule." (p.71)
"...maintenant que je les ai vues en mouvement, j'en ai aussi beaucoup après ses fesses, ce qui complique singulièrement la donne." (p.85)
"J'ai la gueule de bois amoureuse ; le réveil est violent." (p.103)
" Mais lorsque la grande sensation amoureuse se confirme au-delà du premier éclair, elle débarque comme un paquebot dans une baignoire." (p.106)
"Si Cendrillon avait eu une horloge dans le cœur, elle aurait bloqué le temps à minuit moins une et se serait éclatée au bal toute sa vie." (p.108)
"Il l'embrasse encore. Il fait ça comme on fait la vaisselle, sans y penser. Comment peut-on donner un baiser à une fille pareille sans y penser ?" (p.164)
"Ce soir, je me couche avec l'envie de fouiller les souvenirs et les rêves dans la poubelle à passion. Je veux voir ce qui reste de mon vieux cœur, celui avec lequel je suis tombé amoureux." (p.169)
" "Voleur ! Imposteur !" siffle la partie droite de mon cerveau. "Attends ! On en reparle tout à l'heure !" répond mon corps." (p.172)