Brèves
Lâchée dans le pré-concours absolu, i.e. la période de révions intensives, je médite sur ce que disais Flaubert, à savoir "Le succès est une conséquence, et non un but."
J'habite
une petite rue tranquille, proche du Boulevard Saint Michel, mais loin
de son agitation perpétuelle. Enfin, j'habitais. Un échaffaudage a été
dressé devant l'immeuble d'à côté, les ouvriers y travaillent tôt le
matin jusqu'à tard le soir. Si je n'avais pas mal au crâne depuis deux
jours, je crois que j'aurais trouvé le ronronnement de leur machine so cute. Mais j'ai mal à la tête et il fait chaud aujourd'hui. Soit je laisse entrer de l'air frais, et les décibels du chantier me parviennent et m'irritent les oreilles tout autant que les nerfs, soit je
laisse la fenêtre fermée et ma chambre orientée plein sud se transforme
en étuve. Je vais revoir mon jugement sur la pérennité des façades
haussmanniennes. Ptet même que je taguerai cette surface vierge obtenue
à mon grand désespoir quand ils auront fini. Niark niark.
En ce moment, l'escalator de la station de RER est en panne. Il ne sera pas remis en service avant le 18 avril. Moi, je m'en moque, je prends les escaliers (le premier qui me dit que j'agis ainsi par acquis de conscience face au retour des beaux jours et à la perspective du maillot de bain estival se prend une beigne). Mais les gens pestent, c'est amusant à regarder.
Ces derniers temps, plusieurs personnes m'ont remerciée d'exister. C'est très agréable.