Nimium ne crede colori
J'ai vu ce soir La Rose Pourpre Du Caire, dont j'avais entendu beaucoup de bien par mon prof d'histoire de cette année. Au bout d'une demi-heure de film, j'ai eu cette étrange impression de déjà vu...
Là, c'est le moment où je me cache pour écrire :
en matant un Woody Allen, ma première pensée va à Schwarzenegger.
J'avais vu Last Action Hero la veille. Bonne nouvelle : ma mémoire à court terme fonctionne on ne peut mieux. La mauvaise nouvelle pourrait être cette réflexion qui me titille depuis une heure : pourquoi me suis-je sentie aussi coupable d'établir un parallèle entre ces deux films ?
Déroulement de la pensée saraienne.
Premier temps.
"Rhooo, c'que tu peux être plouc tout de même, ça ne t'évoque rien d'autre ?".
Deuxième temps.
"Après tout, c'est justifié, les deux films traitent effectivement de la frontière entre réel et imaginaire, de l'impact social du cinéma (à travers l'admiration d'une femme ou d'un enfant pour un acteur). Ce sont -à leur manière-, d'une part, deux réflexio
ns sur l'illusion et, d'autre part, deux hommages au cinéma."
Troisième temps.
"Quand même, comparer un Woody à un Swcharzy, ça se fait trop pas..."
Quatrième temps.
"Tu vas me mettre ton snobisme culturel de côté et t'avouer que tu as apprécié un bon film d'action parodique autant qu'une fantaisie sentimentalo-poétique."
C'est décidé, j'arrête de péter plus haut que mon cul.